Pour faire suite à un récent billet sur le travail flexible. Voici l’un ces billets sur le modèle flexible sur l’un de ces outils, c’est à dire : le télétravail. Le télétravail est sans doute l’une des expression les plus haïs dans la boite où je travail. Quelques élus en font encore, et j’ai été l’un des rares qui a pu l’essayé il y a quelques années. Toutefois cela n’a pas fonctionné pour diverses raisons. J’avais une partie du blâme, mais l’employeur aussi. J’avoue que ce mode de travail n’est pas donné à tout le monde. Il se marie très bien avec les espaces de bureau partagée ou du moins dédié pour les « flex-connect ».
Qu’est-ce qu’il n’a pas fonctionné?
Dans mon expérience sur le sujet. Plusieurs facteurs ont fait que ces expériences de travail flexible en télétravail n’aie pas fonctionné. J’y ai gouté pendant un certains temps, par contre comme toute bonne chose à une fin, j’y du m’y résigner.
Les distractions.
Malgré que j’ai un bureau fermé à la maison, j’ai eu quand même un lot de distraction important. Tel que ma conjointe qui était enceinte à l’époque (non je ne la blâme pas), mes jeunes enfants. Malheureusement cela apporte un lot de distraction quotidien. La famille ne comprend pas toujours que même si papa est à la maison il doit travailler.
Le télétravail =/= horaire flexible.
Sans doute un point de divergence entre mes patrons et moi que l’on ne pourra jamais concilier. Dans le domaine des TIC ont doit souvent travailler en dehors des heures ouvrables. Certaines initiative ont fait que l’on ne peut plus faire d’heures supplémentaire. Personnellement, si je dois travailler tard le soir pendant que mes patrons font des ronrons. Je m’attendais au moins à avoir la liberté de pouvoir reprendre mon temps à ma discrétion. Cela n’a pas été le cas et je devais journaliser et justifier mes absences.
La communication
L’un des facteurs importants pour lequel cela n’a pas fonctionné : la communication. Il est important d’avoir de bon canal de communication entre les collègues et les gestionnaires. Par contre les règles n’avait pas été très bien établis.
Les objectifs et le suivit
Une autre point qui a fait que cela n’a pas bien fonctionné, les objectifs n’étaient pas très bien établis. La clareté et les outils en place pour effectuer le suivit de la productivité étaient déficients à l’époque. Bref il est normal que si cette base n’est pas bien établi, le télétravail ne peut pas bien se faire.
La confiance
Un point important est qu’une atmosphère de confiance doit exister, si la confiance n’est pas là, cela ne pourra jamais fonctionner. Point à la ligne.
Donc, comment fonctionne le travail flexible en télétravail?
Dans un monde aidé par la technologie, travailler au bureau, à la maison ou même sur une terrasse avec une bonne bière au soleil n’a pas beaucoup d’importance, cela repoose sur essentiellement sur trois piliers.
1. La productivité en travail flexible
En gros la productivité c’est la comparaison entre des objectifs mesurables et attendus et les résultats obtenus. Ces aussi simple que ça. Donc la première chose à faire, c’est de mettre en place des outils qui sont simple et facile à utiliser pour pouvoir traquer et contrôler ces objectifs et résultats. Des outils comme Basecamp, Idonethis, Freedcamp, pour en nommer quelques uns.
Ensuite d’établir les règles pour les horaires de travail. Comme ça vous saurez lorsque la personne sera disponible et pourra vous aider pour relever les heures travailler. Si vos employés doivent travailler en dehors des heures ouvrables et que vous ne permettez pas le temps supplémentaire (oui cela arrive dans la vrai vie), alors votre système doit allouer une certaine forme de flexibilité pour la reprise de ces heures supplémentaires.
Établissez aussi une revue des activités accomplies avec les gens qui travail à distance, pas seulement une fois au 6 mois, mais plus régulièrement, au 3 ou 4 semaines serait l’idéal, comme cela s’il y a un problème au moins vous allez pouvoir trouver des solutions aux problèmes de productivité plus rapidement.
2. La communication
L’autre point et sans doute le plus important est la communication. Même dans un univers sans télétravail, ce qui fait le succès des équipes comparée à d’autre est le degré de communication que l’on retrouve à l’intérieur de celle-ci.
Dans le monde du télétravail, il y a plein de solution qui sont déjà existante pour maximiser la communication entre les collègues d’une même équipe. Skype, google talk sont des solutions déjà éprouvé pour la communication textuelle et vocale, en plus des options de partage d’écran. Il y a aussi d’autre solution alternative comme Hipchat et Sqwiggle. Google Drive est une belle solution gratuite pour le partage de documents ( peut-être que votre compagnie utilise déjà des SFTP à l’intérieur de celle-ci pour ce faire.
3. La Culture et l’embauche
Finalement vient le contexte à l’intérieur de l’entreprise. On parle, par exemple, de l’industrie de l’information et le modèle de grandes entreprises où les employés sont cordés en rangé et colonne dans des cubicules monotone gris et dépressif. Le travail à distance est différent, a des besoin différents et la dynamique est aussi différentes.
On doit être en mesure de recréer un environnement d’équipe stimulant même si les employés ne sont pas côte à côte. Avoir une culture de confiance qui est renforcer par les systèmes mis en places pour permette ce travail. Créer des opportunités pour que les travailleurs à distance puisse se rencontrer en personnes de temps à autre (1 à 2 fois par années).
Pour l’embauche, vous n’êtes pas obliger d’engager la personne à temps plein immédiatement, vous pouvez lui donner quelques mandats plus courts pour pouvoir tester ses compétences. Les gens qui possèdent des compétences exceptionnelles peuvent ne pas être habituer au travail à distance, donc une période d’adaptation peut être nécessaire aussi.
Que vous soyez pour ou contre le travail à distance, sachez qu’aujourd’hui cette façon de faire est accessible si vous vous trouvez dans un travail qui requiert l’usage d’un ordinateur et d’une connexion Internet.