Le leadership est un sujet intéressant.  Dans le monde du travail on m’a souvent demandé d’être un leader vis à vis mes pairs, mes collègues – je pourrais même dire être un leader envers mes supérieurs.  J’ai aussi appris énormément sur le leadership pendant mon cours sur le Comportement Organisationnel.  L’expérience m’a démontré aussi que tous et chacun à leur définition de ce qu’est un leader et du leadership, est-ce qu’ils ont raison?  Je me suis aussi fait une idée de ce qu’est le leadership et aussi quand est-ce qu’il faut en appliquer ou non.  J’aime bien la définition provenant de l’étude Comportement humain et organisation: « le leadership est le processus par lequel un individu exerce une influence sur d’autres personnes afin qu’elles partagent sa vision de ce qu’il doit être fait; également un processus qui permet de soutenir les efforts individuels et collectifs en vue de l’atteinte d’objectifs communs. »

Les gestionnaires sont des leader ?

On dit, ou l’on pense, souvent que les gestionnaires sont des leaders, ce qui n’est pas toujours vrai.  Un bon gestionnaire peu être un piètre leader comme un bon leader peut être mauvais en gestion.  De ces différences il faut être en mesure de comprendre la différence entre la gestion et le leadership – la gestion étant d’assurer une stabilité et du leadership de facilité l’adaptation et l’instauration de changement nécessaire.  D’où le pourquoi l’on dit que les gestionnaires sont les leaders, ceux-ci doivent assumer ses deux responsabilités et de s’entourer de gens qui s’occupent des lacunes et des tâches négligées.

L’attitude du leader et l’impact sur le rendement.

Que l’on parle d’un coach de hockey ou d’un directeur de grande entreprise, l’attitude de celui-ci aura un impact sur les gens dont il est responsable.  Il y a plusieurs études qui démontrent les différents comportements des leaders, les résultats démontrent qu’il y a deux grandes tendances, les comportements qui sont axés sur le rendement et ceux axés sur la personne.  Aussi conçue par Robert Blake et Jane Mouton, la grille du leadership est un modèle qui démontre les dimensions du leadership.  Selon ce modèle dépendamment du score que l’on obtient on peut être un leader du style laisser-faire, social, compris, autocrate ou intégrateur, le dernier étant le style idéal.

De plus il y a plusieurs études qui ont apportées différentes théorie au leadership, ce qui fait que cette notion reste quand même très relative, mais comme mentionné précédemment revient toujours aux même constat, c’est à dire un leadership qui ce concentre sur le rendement ou les personnes.  La théorie de Fred Fiedler sert à évaluer le type de leader que l’on peut être dépendamment une situation donnée.  Le cheminement critique de Robert House fonctionne du point vue différent où la personne doit adapté sont style de leadership.  La théorie du leadership situationnel de Paul Hershey et Kenneth Blanchard tant qu’a elle repose sur l’hypothèse qu’il n’y a pas de recette miracle en matière de leadership et que le leader doit s’adapter à la situation.  La variable clef de cette théorie repose sur le niveau de maturité des subordonnés.

Il existe encore d’autres théories sur le leadership tout comme différents type de leadership ce qui démontre que cette qualité a plusieurs facette et est complexe.  L’ensemble de ces théories permettent de comprendre un peu mieux ce qu’est le leadership et les facteurs qui permettent de comprend tel ou tel théories.

Leader charismatique, leader transactionnel et leader transformateur.

Il existe aussi différentes approches au leadership, le leadership charismatique qui exerce une influence forte et profonde sur les gens seulement grâce à sa personnalité.  Le leadership transactionnel qui est basé sur les échanges nécessaires pour atteindre le rendement convenu.  Le leadership transformateur est un type de leadership qui permet au leader de transformer les horizons des gens, de mieux comprendre les objectifs ou la mission et d’inciter les gens à voir au-delà de leur propre intérêt pour envisager celui des autres.

Ces trois style de leadership sont assez présent dans la vie de tout les jours et l’on peut aussi rattaché certaines personnes à ces style de leadership.  Par exemple pour les charismatique nous pouvons les associé à la plus part des politiciens (malgré que ce n’est pas tous les politiciens qui sont charismatique) ou des gens qui ont eux de l’influence sur les autres comme Martin Luther King ou Gandhi.  Du côté transactionnel, ceux-ci peut être attribué à plusieurs « middle-manager » au sein d’entreprise où ceux-ci doivent négocier avec leur subordonnés pour l’atteinte de résultat, ce style se caractérise par l’attribution de récompense au rendement, la gestion par exception active et passive ou le laissez-faire.

Les leaders transformateurs vont encore plus loin que les leader charismatique et transactionnel et vont même jusqu’à utiliser les deux formes précédente pour insuffler leur vision.  En entreprise ont voit se genre de leadership dans les hautes sphères, par contre ce style peut être utile à tous les niveaux de l’entreprise.  On peut même voir ce style de leadership dans un contexte autre comme par exemple Steve Jobs lors de ces conférences Apple.

Le leadership est une qualité et une compétence que l’on retrouve dans toute les sphères de notre vie.  Cette qualité n’est pas donnée à tout le monde mais peut s’apprendre.  Aussi il y a toujours des études sur l’évolution de cette compétence, par exemple le projet GLOBE qui est un projet de recherche sur le leadership mondial et l’efficacité du comportement organisationnel, les résultats de cette études permettra de comprendre mieux ce que seront fait les leaders de demain.

Sources
Le Leadership, Comportement humain et Organisation, ERPI, chapitre 11

Jon Neron